Lille-Hardelot avec Christ On Lille

Dimanche 2 juin, une petite équipe de 9 cyclistes a pris la route depuis Lille pour rejoindre Hardelot sous le maillot Christ On Lille !

Marie-Agnès, Annick et Jean-Yves (diacre), Killien, Kévin, Brieuc, Teddy, P.Arthur, et P.Xavier

Un peu plus de 150 kilomètres de route pour les courageux sous la chaleur de ce premier week-end de juin.

Ce fut une belle occasion pour les participants d’être ensemble, de se motiver avant et pendant au milieu des 8 000 participants de cette randonnée.

Mais aussi un élément de visibilité qui crée des opportunités :

« Avant le départ, un monsieur est venu confier son papa Henri décédé la veille. Un paroissien de la Madeleine dont le fiston est chez les SUF nous a repérés et nous avons discuté. Un gars prénommé Rémy (merci les dossards) avait un maillot Saint Bernardus (la bière !) alors j’ai dit : “reviens Rémy et trinquons ensemble”, on a parlé du comptoir de Cana. … » P.Xavier

Avant de prendre scelle l’équipe a prié ensemble :

“Allez…” Nous dites-vous à tous les tournants de l’Évangile.

Pour être dans votre sens, il faut aller même quand notre paresse nous supplie de demeurer. Vous nous avez choisis pour être dans un équilibre étrange.
Un équilibre qui ne peut s’établir et tenir que dans un mouvement, que dans un élan. Un peu comme un vélo qui ne tient pas debout sans rouler, un vélo qui reste penché contre un mur tant qu’on ne l’a pas enfourché, pour le faire filer bon train sur la route. La condition qui nous est donnée, c’est une insécurité universelle, vertigineuse. Dès que nous nous prenons à regarder notre vie penche se dérobe. Nous ne pouvons tenir debout que pour marcher, que pour foncer dans un élan de charité. Tous les saints qui nous sont donnés pour modèles, ou beaucoup, étaient sous le régime des Assurances – une espèce de Sécurité spirituelle qui les garantissait contre les risques, les maladies, qui prenait même en charge leurs enfantements spirituels. Ils avaient des temps de prière officiels, des méthodes pour faire pénitence, tout un code de conseils et de défense. Mais pour nous, c’est dans un libéralisme un peu fou que joue l’aventure de votre grâce. Vous vous refusez à nous fournir une carte routière. Notre cheminement se fait de nuit. Chaque acte à faire à tour de rôle s’illumine comme des relais de signaux. Souvent la seule chose garantie c’est cette fatigue régulière du même travail chaque jour à faire, du même ménage à recommencer, des mêmes défauts à corriger, des mêmes bêtises à ne pas faire. Mais en dehors de cette garantie, tout le reste est laissé à votre fantaisie qui s’en donne à l’aise avec nous.

Madeleine Delbrel dans ALCIDE p. 69

Le Pape François nous dit que le cyclisme est « l’un des sports qui met le plus en valeur certaines vertus ». Il promeut la capacité d’endurer la fatigue, le courage en tentant des échappées, l’intégrité en respectant les règles, l’altruisme ou encore l’esprit d’équipe. (Aleteia.org)